Antoine Larose

C'est non sans un pincement au coeur que j'écris son nom dans cette rubrique...

Direction Annecy pour Antoine qui jouera en L2 ou en N1 selon les décisions à venir.

Peux on avoir l article sur Antoine du jsl, je ne sais pas quand il est paru en papier, mais l article a été mis aujourd'hui sur leur site

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du samedi 8 juillet
https://c.lejsl.com/sport/2023/07/07/louhans-cuiseaux-est-desormais-orphelin-de-son-fidele-joyau

Louhans-Cuiseaux est désormais orphelin de son fidèle joyau
Avec le départ de son capitaine emblématique, arme offensive n°1, Louhans-Cuiseaux va devoir commencer à vivre sans lui. Une perspective difficile à appréhender tant le n°10 était impactant pour son équipe de toujours.


Louhans-Cuiseaux va devoir pallier le départ de son danger n°1 désormais. Photo Philippe Monperrus

« Personne n’est irremplaçable, mais il n’y a pas deux Antoine Larose. » « Ça fait 26 ans que j’entraîne et je crois qu’un joueur comme lui, je n’en verrais qu’un seul dans ma vie. » « Des joueurs qui ont autant d’emprise sur le jeu offensif d’une équipe, on n’en a pas tous les jours. » Tous sont unanimes. De René Franquemagne, 53 ans de présence au club, à Basile De Carvalho, le nouvel entraîneur bressan qui a été son coéquipier, en passant par Romain Guillot, son ancien éducateur au SC Chateaurenaud, tous s’accordent à dire qu’ Antoine Larose était un joueur différent. À part. Au-dessus du lot.

«Tout le monde savait ce qu’il allait faire mais ça passait toujours»

« On l’a toujours surclassé chez les jeunes et on ne voyait pas la différence », prolonge Romain Guillot, qui l’a eu des débutants aux U13. « Déjà à l’époque, il prenait le ballon au milieu de terrain, dribblait, frappait et marquait, tout en étant très altruiste. Il avait une main à la place du pied. » « Sa qualité première, c’était la percussion. Il pouvait rendre fou son latéral. Tout le monde savait ce qu’il allait faire mais ça passait toujours », complète Basile De Carvalho qui a été son coéquipier plusieurs saisons en DH puis N3 (2015-19). Une phrase souvent entendue aussi par René Franquemagne partout où Louhans-Cuiseaux se déplaçait. « À chaque fois, on avait droit à un petit couplet sur Antoine de la part des dirigeants ou des coaches. « Ah Larose, quel sacré joueur quand même ». Et ils n’arrivaient jamais à l’arrêter. »

Une fidélité sans égale

Un joueur qui aura marqué l’histoire du LCFC par son talent balle au pied mais pas seulement. « C’est un joueur comme on n’en voit plus dans des clubs de notre niveau », souligne le secrétaire général bressan qui le classe parmi les 5 meilleurs joueurs qu’il ait vu passer au club. « De par sa fidélité, son engagement, son aura auprès des supporters et du vestiaire. C’est excessivement rare de voir quelqu’un faire pratiquement toute sa carrière dans le même club de nos jours. » Une fidélité de 16 ans qu’il a donc interrompue pour aller voir au-dessus. Enfin. « Il aurait pu le faire bien avant, il avait le potentiel pour, mais il n’est jamais trop tard », estime Romain Guillot.

« C’est un symbole du club qui s’en va, mais personne ne lui en voudra. Il a tellement apporté. Il a raison de vouloir voir autre chose », déclare Basile De Carvalho qui croit en la réussite de l’enfant du pays en Haute-Savoie. « Le talent, il l’a, c’est indéniable », poursuit le coach louhannais qui attend un douzaine de renforts cet été. « Ce ne sera pas le même contexte. Il va lui falloir un temps d’adaptation, mais pourquoi n’y arriverait-il pas ? » « Je me suis toujours dit : si lui n’y arrive pas, je ne sais pas comment vont faire les autres », conclut Romain Guillot. Une interrogation que Louhans-Cuiseaux, désormais orphelin de son joyau, peut légitimement se poser à son tour.

Premier match de préparation et premier but pour Antoine face à l'UNFP !

https://www.ledauphine.com/sport/2023/07/07/annecy-redemarre-du-bon-pied

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du jeudi 6 juillet
https://c.lejsl.com/sport/2023/07/06/antoine-larose-(fc-annecy)-c-etait-le-moment-ou-jamais

Antoine Larose (FC Annecy) : « C’était le moment ou jamais »
Après 16 saisons à Louhans-Cuiseaux, Antoine Larose a décidé de quitter sa Bresse natale et son club de quasi toujours pour le FC Annecy. À 30 ans et après des années de sollicitations. L’heure était arrivée pour lui de prendre un nouveau virage. En Ligue 2 ou en National selon l’avenir du FCA, il espère démontrer que son talent peut s’exporter dans les divisions supérieures.



Antoine Larose avec un autre maillot que celui de Louhans-Cuiseaux, une image à laquelle il va falloir désormais s’habituer. Photo fournie par AL

Antoine, à 30 ans et après 16 ans à Louhans-Cuiseaux, vous avez décidé de quitter la Bresse pour Annecy. Pourquoi maintenant et pourquoi là-bas ?

«Parce que justement, j’ai 30 ans et si je veux essayer de jouer à un niveau plus élevé, c’est le moment. Plus j’attendais et moins j’avais de chances. Je voulais en profiter. Et Annecy, parce que d’abord, j’ai toujours eu des contacts avec eux , notamment avec Jean-Philippe Nallet, le directeur sportif. On se connaît. Du coup, j’avais confiance. Et aussi parce que ce n’est pas si loin de chez moi, ça a joué. »

Ça faisait un moment qu’Annecy vous faisait les yeux doux non ?

Jean-Philippe (Nallet) m’avait déjà appelé en 2019 lorsqu’ils montaient en National. Mais pas l’an dernier lorsqu’ils ont pris Gaby (Jean) et Clément (Billemaz) parce que j’avais peu joué à cause de mon accident, c’était compliqué.

Vous étiez sollicité depuis plusieurs mercatos, quel a été l’élément déclencheur dans votre choix de partir ?

« Il y a eu un peu de tout. Déjà, je voulais vraiment partir. Parce que j’ai senti que j’avais fait le tour à Louhans. J’avais envie de changer de vie un peu aussi. Après, la descente en N3 n’a pas aidé. Mais même si Louhans était resté en N2, je serais parti car je voulais vraiment jouer au minimum en National. »

Avez-vous reçu d’autres sollicitations qu’Annecy ?

« J’en ai 2 ou 3. Beaucoup de N2 et Marignane, en National. J’ai failli les rejoindre. Après, Annecy est entré dans la course et ça s’est fait avec eux. La localisation est bonne, le fait de connaître un peu l’environnement et la ville était aussi un avantage. J’étais venu voir plusieurs matches cette année, je les ai vu 4-5 fois donc ça a facilité les choses. »

La présence de Clément Billemaz et Gaby Jean, deux ex-coéquipiers, a-t-elle compté dans votre choix ?

« Bien sûr. À partir du moment où on connaît quelqu’un dans un vestiaire, c’est toujours plus simple. Après, le fait que j’ai confiance en Jean-Philippe Nallet a aidé aussi. Parce que des mecs de vestiaire, j’en connais, notamment à Marignane. Mais Annecy a toujours été intéressant pour moi et cette année, j’ai senti que c’était le bon moment. »

On ne sait pas encore à quel niveau va jouer Annecy, National ou Ligue 2, est-ce un facteur qui a pu vous faire réfléchir ?

« Non, parce que dans les deux cas, ça me convient. Si c’est Ligue 2 et c’est ce que j’espère pour le club, ça sera très bien. Et malheureusement, si c’est National, ça sera National. Quoi qu’il arrive, j’ai envie de me challenger et de voir si je suis capable de reproduire dans ces divisions ce que je faisais au niveau inférieur. »

Vous partez après 16 ans à Louhans-Cuiseaux, vous rendez-vous compte du vide que vous allez laisser ?

« Un vide, je ne sais pas. Après, étant Louhannais, le fait que les gens me connaissent, oui un peu. Mais je ne suis pas inquiet pour le club. Ils vont recruter des joueurs pour me remplacer et j’espère qu’ils vont remonter rapidement. Je ne suis qu’un joueur. Il y en a plein d’autres.

Vous étiez quand même plus qu’un joueur à Louhans…

« Oui c’est vrai, mais de base, je ne me vante pas de grand-chose donc je ne pense pas être plus indispensable que d’autres. Basile (De Carvalho) est un bon coach, il a des contacts. Il va travailler avec Etienne (Richard), je ne me fais pas de souci pour mon remplacement et pour leur saison. »

Louhans-Cuiseaux restera-t-il le club de votre vie ?

« Bien sûr. C’est le club où j’ai évolué, à tous les niveaux. J’ai rapidement été mis dans le bain avec Jean Acedo. J’ai fait mon premier match à 16 ans en CFA. Et à 17 ans, j’étais déjà dans le groupe de la première. Au début, c’était des petites apparitions. Parfois, je n’entrais même pas et j’allais jouer en réserve ou en -19 ans. Les années sont passées et j’ai évolué avec tous les coaches et les coéquipiers qui se sont succédés. Quoi qu’il arrive, Louhans-Cuiseaux sera le club où je serai resté le plus longtemps en tant que joueur. Si je reste 16 ans à Annecy, ce sera fort (rires). »

Auriez-vous imaginé accomplir tout ce que vous avez réalisé avec ce club ?

« Forcément, non. Quand on est jeune, on se dit, je voudrais jouer à tel ou tel niveau, etc. Et lorsqu’on y arrive, on est tellement content qu’on se laisse porter. Et les gens, tous les bénévoles, ont été tellement sympathiques. Ils m’ont tellement donné que ça fait plaisir d’être resté aussi longtemps et d’être apprécié. »

Que ressentez-vous au moment de partir ?

« Ça fait un petit quelque chose. Je ne sais pas comment l’expliquer. Ce n’est pas un regret, plus quelque chose de joyeux. J’ai tout donné à Louhans-Cuiseaux, j’ai fait mon maximum et aujourd’hui, je suis content d’arriver là où je suis donc il n’y a que du positif. »

Quels souvenirs garderez-vous de ses 16 années bressanes ?

« D’abord, ma première apparition, c’était en CFA 2. C’était pas mal pour une première. Après, je jouais n°8, j’étais encore un peu timide à l’époque. Je retiendrai aussi la montée en N3 après une grosse année en R1 où on était vraiment au-dessus de tout le monde. Et bien sûr celle en N2 qui a été encore plus forte car la saison avait été compliquée jusqu’au bout. Ce sont des beaux moments. »

Avez-vous conscience d’avoir marqué le club de votre empreinte, notamment en dépassant la barre des 100 buts cette année ?

« Oui, un peu. Atteindre 100 buts, ce n’est pas anodin. Ça fait plaisir que mon nom reste un peu dans les mémoires là-bas. J’ai reçu beaucoup de messages d’affection après ma signature, ça m’a touché. »

Pourriez-vous revenir jouer à Louhans-Cuiseaux avant la fin de votre carrière ?

« Là, comme ça, je ne sais pas. Je dirais non. Parce que je trouve qu’une fois que je suis passé, je suis passé quoi. J’ai laissé une bonne image, donc revenir après, je ne sais pas. On y réfléchira plus tard. »

Vous avez désormais signé un contrat pro d’un an (avec une année en option) avec Annecy, comment se passent vos débuts ?

« On a repris l’entraînement le 1er juillet. Les deux premiers jours ont été plutôt tranquilles. Et cette semaine, on a commencé à taper dedans. Ça change, le niveau est plus élevé. Il va me falloir un petit temps d’adaptation, mais pour l’instant ça va. Physiquement, la prépa, ça attaque fort. Et même l’intensité aux entraînements, même sur des petits exercices techniques. Il faut rester concentré et lucide tout le temps, même avec la fatigue. Ça forge le caractère. »

Avez-vous confiance en vos qualités pour réussir à vous imposer là-bas ?

« Oui forcément, sinon je n’aurais pas tenté. Après, je suis conscient qu’il va falloir que je travaille un peu plus, que je donne encore plus que ce que je donnais à Louhans. Mais je suis prêt à le faire et j’ai hâte que tout ça commence. Mon premier objectif sera déjà de ne pas me blesser pendant la prépa et ensuite essayer de m’imposer au maximum, d’apporter ce que je sais faire à l’équipe. Le coach (Laurent Guyot) m’a dit de rester moi-même et de faire ce que je faisais à Louhans. Je sais que ça sera différent, mais je vais tout faire pour réussir. »

Merci

Antoine a joué ses premieres minutes en Ligue 2 ce soir.
Entré à la 61ème minute lors de la défaite de son équipe 4-1 contre Guingamp.

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du lundi 7 août
https://c.lejsl.com/sport/2023/08/06/ligue-2-premieres-minutes-en-professionnel-pour-antoine-larose-avec-annecy

Ligue 2 : premières minutes en professionnel pour Antoine Larose avec Annecy


Antoine Larose. Photo fournie par AL

Samedi dernier, Annecy a repris son championnat de Ligue 2 par une défaite à domicile contre Guingamp (1-4). Les Annéciens menaient pourtant à la pause (1-0), avec un Gaby Jean toujours titulaire en défense centrale, avant d’encaisser quatre buts en seconde période. Une seconde mi-temps synonyme de premières minutes chez les pros pour Antoine Larose, entré à l’heure de jeu à la place de Ntamack Ndimba. Prochaine rencontre pour les ex-Louhannais à Angers, samedi prochain.

Nouvelle entrée d'Antoine à la 61ème minute pour son deuxième match en Ligue 2.
Match nul à Angers 0-0.

Auteur du 1er but d'Annecy dont son 1er but en ligue 2 et à l'origine du 2ème but dans la foulée. Victoire 3-0

https://www.ledauphine.com/sport/2023/09/03/concarneau-annecy-larose-s-installe-escales-et-testud-coupables-les-notes-du-match

Les anneciens ne sont pas trop content de la prestation d'Antoine à qui ils reprochent de trop porter le ballon

Un article sans doute intéressant... dont on a que le début malheureusement !

https://www.ledauphine.com/sport/2023/09/29/le-miracle-larose

Pour sa première saison, 3ème but en 12 match pour Larose qui donne la victoire et 2 ou 3 passes décisives depuis fin juillet. Jean marque aussi. Vu que le club a déjà refait signer Escalens et Kashi, s'il continue sur sa lancée, une prolongation d'Antoine serait la bienvenue car il risque d'être vite sollicité. Il me semble aussi qu'il est classé 2ème joueur par la presse locale en terme de note derrière Barry (ex lensois).

Pas mal pour une première saison à ce niveau à presque 31 ans.

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du lundi 25 décembre
https://c.lejsl.com/sport/2023/12/24/le-virtuose-antoine-larose-enfin-recompense

Le virtuose Antoine Larose enfin récompensé


Antoine Larose a quitté Louhans-Cuiseaux et le N2 pour le FC Annecy et la Ligue 2 à l’intersaison. Photo Philippe Monperrus

On le pensait à jamais Louhannais. Éternellement lié à Louhans-Cuiseaux. Son club depuis 16 ans. Son club de presque toujours. Qu’il a fini par quitter cet été, sur une relégation en N3, un crève-cœur pour l’enfant du pays. Au terme d’une saison où il aura encore porté son équipe sur ses épaules. Avec 11 réalisations au compteur et la barre des 100 buts dépassée.

À 30 ans, l’ex-n°10 bressan a pris la direction du FC Annecy de ses potes Gaby Jean et Clément Billemaz. La Ligue 2, le monde pro. Enfin. Logique. « Le moment ou jamais », dira-t-il. Certains s’interrogeaient alors sur sa capacité à reproduire ses prouesses deux étages plus haut. Le Bressan a mis tout le monde d’accord.

Avec 4 buts et 2 passes décisives en 17 matches, il est déjà le joueur le plus décisif de son équipe en championnat. Pour un FCA (17e ), engagé dans la course au maintien. À Louhans-Cuiseaux, l’ère post-Antoine Larose a débuté. Plutôt bien. Mais dans le foot local, personne n’a vraiment remplacé le virtuose Larose.

Antoine a encore brillé....

https://www.ledauphine.com/sport/2024/05/04/larose-brille-de-mille-feux-djoco-genereux-les-notes-du-fc-annecy-a-rodez

https://www.ledauphine.com/sport/2024/05/03/fc-annecy-comment-antoine-larose-est-devenu-indispensable

https://www.youtube.com/watch?v=hJntaqTOk1g