Maatar DIAGNE (Attaquant)

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du samedi 2 février
https://c.lejsl.com/edition-bresse/2019/02/02/maatar-diagne-a-pour-objectif-le-diplome-d-educateur-sportif

Louhans - football Maatar Diagne a pour objectif le diplôme d’éducateur sportif



Le joueur Maatar Diagne. Photo Michel Sylvain

D’origine sénégalaise, comme Basile De Carvalho, Maatar Diagne, âgé de 25 ans, licencié au club de Louhans-Cuiseaux depuis 5 ans, a comme objectif de valider son diplôme d’éducateur sportif, une première étape qui lui permettra de déboucher sur l’obtention du brevet de moniteur de football. Le jeune milieu offensif du club s’est exprimé sur le sujet lors de la conférence-débat sur Louhans-Cuiseaux (voir par ailleurs). Encouragé par le club, le joueur prépare son diplôme depuis septembre 2018, diplôme qu’il souhaite décrocher en juin 2019.

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du vendredi 20 mars
https://c.lejsl.com/sport/2020/03/19/matar-diagne-l-attaquant-studieux-de-louhans-cuiseaux

football | Reconversion Matar Diagne, l’attaquant studieux de Louhans-Cuiseaux
Une carrière, dans le sport, ça passe vite. Alors, certains sportifs comme Matar Diagne anticipent l’après-carrière. Entraîneur, éducateur, le choix est large. Et en cette période de confinement, le Sénégalais en profite pour réviser les bases, en espérant passer son CAP foot au mois de juin, comme prévu.



Déjà titulaire d’un BMF, Matar Diagne passe actuellement un CAP Foot, toujours dans le but de développer ses connaissances pour, un jour, entraîner. Photo JSL /Xavier COLLIN

Déjà titulaire d’un BMF (Brevet de Moniteur de Football, diplôme d’État), l’attaquant louhannais empile les diplômes comme les buts. « Cette année, je passe le CAP foot, qui est un diplôme d’initiation, afin d’approfondir mes connaissances dans le but de passer d’autres diplômes d’éducateur sportif. Il est nécessaire pour viser plus haut et notamment le BEF (Brevet d’Entraîneur de Football), qui permet d’entraîner jusqu’en National 3 », explique celui qui coachait l’an dernier des équipes de jeunes. Fini pour cette année car le National 2 lui prend beaucoup de temps avec des déplacements lointains.

Coacher pour avoir la carrière rêvée ?

Et, si, en cette période de confinement, l’attaquant fait un peu de sport selon « un programme donné par le coach et le préparateur physique », Matar Diagne en profite également pour réviser. « Forcément, les séances de mise en place sur terrain sont annulées et je n’ai pas de cours à distance alors, j’utilise beaucoup mes anciens dossiers, pour ne pas oublier. »

Formé par Daniel Dupuis, entraîneur des gardiens de Louhans, Matar anticipe pour continuer à vivre de sa passion. « Je veux rester dans le foot. C’est le milieu dans lequel je me sens le mieux, depuis toujours. » Avec une pointe d’amertume, le Sénégalais confesse, « je n’ai pas eu la carrière que je voulais. Alors, je passe mes diplômes pour préparer l’après et rester dans le milieu. » En tant qu’apprenti, le club de Louhans paye la formation du joueur.

Un concours mi-juin ?

Un attaquant qui connaît déjà sa reconversion. « Mon objectif, c’est de coacher une équipe. » Pour cela, Matar Diagne apprend tous les jours. Même quand il n’étudie pas l’anatomie humaine où les bases théoriques des entraînements. « Avec Frédéric Jay (ndlr : son coach à Louhans), on se taquine un peu, sur certains exercices. Mais j’apprends beaucoup de lui. Parfois, je copie ses séances lorsque je les trouve intéressantes. »

Dans cette période d’incertitude, Matar Diagne espère passer le concours « mi-juin comme prévu. Pour l’instant, on ne nous a rien indiqués. » Un soulagement pour l’attaquant louhannais et les dizaines d’autres sportifs saône-et-loiriens apprentis.

Mon objectif, c’est de coacher une équipe.
Matar Diagne, attaquant de Louhans-Cuiseaux


Le CFA du sport en Saône-et-Loire

En Saône-et-Loire, Olivier Fouquet dirige le CFA du sport de Bourgogne Franche-Comté qui compte trois sites de formation. Mâcon, où une trentaine de sportifs se retrouvent, principalement ceux de l’AS Mâcon, au rugby. Chalon est également un lieu de formation où l’on retrouve évidemment les basketteurs de l’Élan Chalon. Enfin, Gueugnon Sport Formation forme, en majorité, les footballeurs. « Nous enseignons des diplômes portés par la Fédération française de football », indique Bernard Martin, directeur du troisième lieu de formation. « J’enseigne à trois BMF via une plateforme. On travaille à distance très régulièrement, alors les conditions du moment ne nous impactent pas. Le seul problème intervient sur les exercices pratiques sur terrain. Mais comme on en fait depuis plusieurs mois, ce n’est pas grave. »

Matar à présent sur le podium. Un but à Jura Dolois samedi pourrait être synonyme de 1re place.

https://www.footballdatabase.eu/fr/joueurs

Le titre de champion, la montée en N3 et le sacre de meilleur buteur pour Matar qui s'est baladé en R1.

26 buts  : Diagne (Mâcon)

19 buts  : Abel (Lons-le-Saunier)

15 buts  : Thoumin (Mâcon)

13 buts  : Gret (Jura Sud 2), Diahaby (La Chapelle)

12 buts  : Villard (Jura Sud 2), Rahal (Ornans)

11 buts  : Hennoun (Ornans), Gbaguidi (Mâcon)

10 buts  : Da Silva, Millet (Lons-le-Saunier), Maisières (Ornans)

9 buts  : Mannai (Champagnole), Sow (La Chapelle)

8 buts  : Gascuelle, Karamdir (Jura Lacs)

7 buts  : Helfer (Lons-le-Saunier), Bedeaux (Saint-Vit)

6 buts  : Cognard (Jura Lacs)

Doudou a écrit:

Le titre de champion, la montée en N3 et le sacre de meilleur buteur pour Matar qui s'est baladé en R1.

26 buts  : Diagne (Mâcon)

Belotte et rebelotte, 11 mois plus tard.
Le titre de champion, la montée en N2 et le sacre de meilleur buteur pour Matar qui s'est baladé en N3.

Puget, Berriss et Moutault dans le top 10 des buteurs, soit 4 ex-Louhannais.

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du dimanche 28 mai
https://c.lejsl.com/sport/2023/05/28/de-louhans-a-macon-matar-diagne-revient-en-n2-en-heros

De Louhans-Cuiseaux à Mâcon, Matar Diagne revient en N2 en héros
Son choix de passer de Louhans-Cuiseaux à l’UF Mâconnais en 2021 avait fait causer. Samedi soir à Gueugnon, Matar Diagne a définitivement mis fin au débat. Avec la manière et un triplé, synonyme de montée en N2 pour l’UFM. La division qu’il avait quittée il y a deux ans. Sacrée ironie du destin.

Après FC Gueugnon - UF Mâconnais
1-4

Dans tout bon film à suspense, il faut toujours un héros. Et qui d’autre que Matar Diagne samedi soir à Jean-Laville pour endosser ce costume à l’UF Mâconnais ? Lui qui avait déjà claqué 22 buts en 24 matches jusque-là, en a planté trois autres face au FCG. En 50 minutes. Remettant son équipe dans le droit chemin avant de la propulser tout droit vers le National 2.

25 buts en 25 matches

« Quand tu joues dans une équipe comme ça , c’est facile pour un attaquant », commentait le meilleur buteur du groupe E de N3 avec désormais 25 buts en 25 journées. « Ils me mettent tellement dans de bonnes conditions. Je ne voulais pas les décevoir. Ce soir, Je n’ai fait que mon boulot en concrétisant leur travail. » Un pur boulot de n°9. Avec toute la panoplie : sang-froid, jeu de corps et justesse technique. « Le jour où il faut être présent, il est là », résumait Romain Paturel, son entraîneur. Au rendez-vous de la montée. La deuxième en deux ans pour lui et l’UFM. Et même sa deuxième personnelle en N2 après celle vécue avec Louhans-Cuiseaux en 2019. « C’est incroyable », savourait l’attaquant de 29 ans. « C’est un aboutissement. On a travaillé dur pour ça. La saison a été épuisante mais finalement toute cette souffrance finit par une grande joie. »

Zéro regret

Et des souffrances, il en a connu par le passé. Notamment à Louhans-Cuiseaux où il avait débarqué de l’US Ouakam (Sénégal) en 2014 et où les blessures l’ont rarement épargné. « Je n’ai pas vécu que des moments faciles là-bas , c’était peut-être mon destin », retraçait Matar Diagne. « Vu que je n’étais pas sous contrat, je bossais à côté. Et avec l’enchaînement des entraînements et des matches, je me blessais souvent. J’ai su corriger ça à Mâcon avec un bon réseau médical notamment. »

Une UFM qu’il avait rejointe en 2021. Passant du N2 au R1, un peu à la surprise générale. « J’avais passé 7 ans à Louhans, je pense que j’avais fait mon temps », conclut le héros mâconnais. « Quand je suis parti, tout le monde se demandait ce que je faisais. Mais Mâcon avait un projet ambitieux. Des opportunités comme ça ne se présente qu’une fois. Je savais que mon heure allait sonner. J’ai fait deux saisons pleines, sans blessure. Aujourd’hui, je ne regrette pas mon choix et je savoure ces moments fantastiques. » Dont il aura été un acteur plus que central.

Comme je l avais annoncé à certains au stade matar à bien évidemment prolongé avec macon.

Retour de blessure pour Matar avec l'UFM :

https://www.foot-national.com/national-2/macon-apres-plusieurs-mois-d-absence-matar-diagne-a-fait-son-grand-retour-sur-les-terrains-839297

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du samedi 7 octobre
https://c.lejsl.com/sport/2023/10/06/matar-diagne-le-petit-prince-de-ouakam-devenu-goleador-maconnais

Matar Diagne, le petit prince de Ouakam devenu goleador mâconnais
De retour de blessure et auteur d’un quadruplé la semaine dernière en Coupe de France, Matar Diagne va redécouvrir le N2 avec l’UF Mâconnais ce samedi contre St-Quentin. Un retour de poids pour un attaquant hyper prolifique depuis des années. Un talent qu’il a poli au fil du temps, de ses débuts à Ouakam (Sénégal) jusqu’à aujourd’hui à Mâcon.


Matar Diagne et sa célébration en mode pêcheur, en hommage à son village de Ouakam. Une scène vue et revue depuis des années en Saône-et-Loire. Photo Philippe Monperrus


25 buts en 23 journées de N3 l’an dernier. Et déjà 5 buts en à peine 115 minutes de jeu depuis son retour de blessure cette saison. En R1 avec la réserve (1), puis contre Saint-Vincent-Bragny, une D1, en Coupe (4) , certes. Mais quand même. Avec Matar Diagne, c’est souvent, pour ne pas dire tout le temps, le même refrain. Des buts, encore des buts, toujours des buts. « Il respire le but, dans les 16,50m, c’est un vrai tueur », introduit Kevin Colin, son coéquipier à l’UFM. « En deux saisons chez nous, il en a mis 50, ça parle », renchérit Romain Paturel, son entraîneur. « Le talent de buteur, il l’a toujours eu, il fallait juste qu’il l’exploite », enchaîne Basile De Carvalho, son « grand frère louhannais ».
D’abord milieu altruiste

Un sens du but pas forcément inné chez lui pourtant. Plutôt développé au fil du temps. D’abord à l’US Ouakam, son club formateur, à Dakar. Là où il était « la star du quartier, le meilleur, celui qu’on voyait finir en Ligue 1 », dixit Ndiankou Ndoye, son cousin et partenaire à l’UFM. « Là-bas, de base, je jouais milieu de terrain, n°10. J’étais déjà attiré par le but, mais peut-être plus altruiste », retrace un Matar Diagne qui accumulait déjà les trophées de meilleur buteur lors des tournois d’été très populaires au Sénégal. De quoi s’offrir un titre de champion du Sénégal en 2011 à 18 ans avec son club de cœur (5 buts en 17 rencontres), mais aussi sa première sélection U20, puis une campagne de qualifications pour les JO de Londres avec les U23 , et même l’intérêt de Sochaux, alors en Ligue 1. « Ils voulaient me faire signer aspirant, mais ça a capoté pour une histoire d’agents », déplore encore aujourd’hui Matar Diagne au sujet d’un de ses plus grands regrets.

Déclic et guide à Louhans-Cuiseaux

Pas grave. Ses talents de buteur s’exporteront ailleurs. En Saône-et-Loire et à Louhans-Cuiseaux exactement, où il débarque en 2014. Un club bressan où il est d’abord utilisé en… milieu défensif voire relayeur par Jean Acedo, Mickael Pontal et Eric Boniface, le premier à l’aligner en pointe, en Coupe de France contre Villefranche en 2015-16. « Basile (De Carvalho) était absent ce jour-là, mais il avait toutes les qualités pour y jouer. Adroit. Bon jeu de tête. Gros sang-froid », énumère l’ex- coach louhannais. « Boni » parti, c’est finalement le sulfureux Bruce Abdoulaye qui va définitivement l’installer en n°9. « La première fois, c’était aussi en Coupe de France contre Morteau, j’avais mis un doublé », rembobine Matar Diagne. « Et la semaine suivante, en championnat contre Besançon Clemenceau, j’enchaîne avec un triplé. Ça a été le déclic. »

Un déclic survenu aux côtés d’un certain Basile De Carvalho, qui lui a servi de guide. « Je l’ai beaucoup copié », avoue Matar Diagne. « Sur ses déplacements, sa manière de protéger le ballon, de jouer en une touche ou de le garder quand il fallait. Il m’a énormément inspiré. » « Je l’ai aidé à devenir un peu plus égoïste. À ce poste-là, tu ne peux pas être trop gentil », résume l’actuel entraîneur de Louhans-Cuiseaux avec qui les spécifiques attaquants de fin d’entraînement étaient interminables. « Il me doit toujours 3 canettes d’ailleurs », se marre Matar Diagne. « Non, c’est lui qui me les doit et siglées à mon nom, tu lui diras », réplique BDC qui, comme d’autres, aurait bien vu son cadet aller voir plus haut, sans les blessures, l’autre rengaine de sa carrière. « Il aurait pu jouer en Ligue 2 facilement », assène De Carvalho. « Avoir une trajectoire à la Antoine Larose aujourd’hui », complète Eric Boniface. « Mais ça fait partie du métier. C’était mon destin. On ne maîtrise pas toujours tout », balaye Matar Diagne.
Saint-Quentin première ?

Autant d’épreuves qui ont fait de lui l’attaquant qu’il est aujourd’hui. « C’est devenu un autre joueur, un vrai n°9 », complimente Basile De Carvalho. « Il est complet, capable de « caler », de construire et de finir, il sait tout faire », embraient en chœur Kevin Colin et Romain Paturel. Ce samedi, le Mâconnais s’apprête à redécouvrir le N2 avec l’UFM face à St-Quentin. Après avoir soigné une pubalgie qu’il traînait déjà à 10 matches de la fin l’an passé. Et avec l’objectif de faire encore mieux qu’en N3 ? « Ça va être compliqué, mais tout est possible, même si le plus important, c’est la santé », conclut Matar Diagne. « En tout cas, je vais donner le maximum pour continuer à faire ce que je sais faire. » Autrement dit, claquer des buts. La chose qui reste la plus dure en football et dont il s’est fait une spécialité. Lui le petit prince de Ouakam devenu goleador mâconnais.

Il a marqué ce soir lors de la balade Mâconnaise face à St Quentin (6-0).
Bon jeu de tête ? Je dirais même super jeu de tête et surtout détente phénoménale.
Aucun coach ici ne lui a jamais vraiment fait confiance. Il était toujours remis en question alors qu'il plantait déjà en moyenne 1 but toutes les 100 minutes. Facile après de venir dire "il aurait pu aller en Ligue 2". Si tu l'avais déjà fait jouer en N3 pour commencer....